Les entreprises et les indépendants vivent des moments difficiles. Nous leur conseillons de se financer autant que possible à court terme. Concrètement, nous leur recommandons de disposer d’un financement suffisant sur une durée d’un an, plutôt que d’envisager une succession d’échéances plus courtes pour financer leurs dettes à court terme. En effet, toute opération de refinancement constitue un risque en soi, surtout dans le contexte actuel. Les entreprises doivent être particulièrement attentives à leur niveau de liquidité. Les plus petites d’entre elles n’ont pas toujours le temps de s’en préoccuper.

Les entreprises éprouvent souvent des difficultés à obtenir un financement adéquat. Sans compter que les perspectives d’avenir sont aujourd’hui particulièrement incertaines et anxiogènes.

Marc Beyens et Danny Decupere, deux experts financiers d’ERA, expliquent : « En 2008, la crise hypothécaire a engendré une récession. Il est tout à fait concevable que la pandémie de coronavirus entraînera le monde dans une spirale récessionniste. Dans certains cas, les entreprises doivent trouver des fournisseurs alternatifs pour leurs matières premières et leurs composants, ce qui augmente leur risque. Les bourses plongent et les ventes sont en chute libre. Par conséquent, les cash-flows diminuent. Les problèmes de crédit, auxquels sont confrontées un certain nombre d’entreprises, et leur corollaire direct – le manque de cash-flow – agissent comme un effet domino sur l’économie. Le spectre de la récession se profile alors. »

Marc Beyens et Danny Decupere recommandent de recourir autant que possible au financement à un an pour couvrir les dettes à court terme

ERA aide les entreprises à être plus performantes, notamment en les conseillant pour financer leur échéancier de dettes et réduire leurs coûts bancaires. Danny Decupere et Marc Beyens, deux de nos experts financiers chez ERA, ont une large expérience du secteur bancaire, dont ils connaissent bien les ficelles. Ils mettent cette expérience à disposition des entreprises pour générer du cash-flow supplémentaire et, en particulier, optimiser leurs demandes de crédit. La personne qui négocie en interne l’ouverture des lignes de crédit ne connait pas toujours bien les coulisses du métier de banquier et n’active donc pas tous les leviers possibles. ERA se tient à votre disposition pour vous accompagner et vous fournir des conseils avisés dans ce domaine.

Les entreprises ont des besoins de financement tant à court qu’à long terme, en fonction des échéances de leurs dettes. Beaucoup d’entre elles optent pour des crédits renouvelables mois après mois pour financer leurs dettes à court terme. Toutefois, chaque renouvellement de ligne de crédit constitue un risque de financement en soi. En effet, le contexte économique est morose et le risque de récession ne peut être écarté. Cet environnement est propice au durcissement des conditions d’octroi de crédit, car les banques sont elles-mêmes impactées dans leur activité. Lors de son analyse, la banque ne manquera pas d’interroger l’entreprise sur son degré d’exposition à la crise du coronavirus.

Certains renouvellements de crédit seront refusés, ce qui posera des problèmes aux entreprises concernées. Celles qui bénéficieront d’un crédit devront payer une prime de risque supplémentaire. Le factoring, utilisé pour la couverture du risque fournisseurs, peut également devenir plus coûteux. Les assureurs-crédit, qui protègent leurs clients du risque de non-paiement des factures, peuvent devenir plus stricts. Les crédits de caisse sont déjà très chers. Le risque financier est donc amplifié en cette période particulière.

C’est pourquoi Marc Beyens et Danny Decupere conseillent aux entreprises de financer leurs dettes à court terme par un crédit à 1 an, en tenant compte d’une marge de manœuvre suffisante afin de couvrir leurs besoins supplémentaires de liquidité. Elles se prémunissent ainsi du refus de renouvellement de la ligne de crédit et du paiement d’une prime de risque. L’avenir est incertain, ce qui ne plaît ni aux banques ni aux bailleurs de fonds, et se traduit par un élargissement général des primes de risque. En prévoyant une couverture suffisante de ses besoins de liquidité, les entreprises sont en mesure d’éviter tout problème de cash-flow, qu’il soit lié aux difficultés auxquelles elles font face ou à l’augmentation de leur coût de financement (factoring, assurance-crédit, etc.). Dans la période actuelle, mieux vaut avoir trop de cash que trop peu, l’excédent pouvant toujours faire l’objet d’un placement.

Nos experts financiers ne s’attendent pas à une baisse supplémentaire des taux

Certaines entreprises pensent que les taux vont encore baisser et optent pour des crédits renouvelables à très courte échéance (à un mois, par exemple). Les experts financiers d’ERA n’y croient pas : « Quel est encore le potentiel d’une baisse des taux ? Nous n’anticipons ni une hausse, ni une baisse supplémentaire des taux. Ce qui, selon nous, est essentiel pour les entreprises, c’est d’éviter les problèmes de cash-flow », concluent Marc Beyens et Danny Decupere.

Les projets menés par ERA dans les départements financiers des entreprises concernent surtout la recherche des meilleures solutions financières, la mise en place ou la renégociation de facilités de crédit, l’analyse de la nécessité des garanties octroyées et la réduction de leurs coûts ainsi que le screening des commissions et coûts liés aux services financiers. C’est de cette façon qu’ERA contribue à générer du cash-flow pour les entreprises qu’elle accompagne.

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